2 mars 2014
2th March 2014 : The portraits in excrementsof the Director General of the Sûreté du Québec (Quebec Provincial Police), Mario Laprise, and of Chief Judge of the Quebec Superior Court, François Rolland.
English:
2th March
During his exile in Mexico, the artist and painter Nikolai Kupriakov produced, using excrements, the portraits of the Director General of the Sûreté du Québec (Quebec Provincial Police), Mario Laprise, and of Chief Judge of the Quebec Superior Court, François Rolland. All this as part of an international performance that will take him to different countries around the world where he will paint the portraits of the Quebec judges in feces.
http://www.youtube.com/watch?v=xX2pGFUKbSs
Why:
After painting the portrait of a Quebec Superior Court judge, Claudine Roy, in excrements in March 2013, the artist and Director of the Montreal School of Fine Arts (École des Beaux-arts de Montréal Artus), Nikolai Kupriakov, was repressed by the Quebec police and pushed to go into exile. (Refer to the press release of December 17th, 2013: http://www.kupriakov.com/index.php?id=51 )
In her judgement, the judge approved amongst other things a discriminatory politic of integration of arts to architecture initiated by the Quebec Ministry of Culture, which favors a handful of artists to the detriment of the greater part of the artistic community.
The arbitrary persecution of the artist by the police demonstrates a worrisome degradation of human rights in Quebec. In fact, despite the existence of the Canadian Charter of Rights and Freedoms, the police force and justice authorities have given themselves the power to repress an artist solely because he created something they dislike!
Police forces and law enforcement authorities were created to enforce the law. However, in Quebec, they don’t even respect it themselves. Considering this, do they still have any credibility?
The artist Nikolai Kupriakov will continue to paint the portraits of Quebec judges using excrements in various countries and European capitals. He asks that the Canadian Government summon provincial authorities to respect the Canadian Charter of Rights and Freedoms. If Canada will not do so, perhaps it is time to stop portraying ourselves as a country of human rights and freedoms internationally?
Nikolai Kupriakov
Français:
2 mars 2014
Lors de son exil au Mexique, l’artiste peintre Nikolai Kupriakov a réalisé le portrait en excréments du Directeur général de la Sureté du Québec, Mario Laprise, ainsi que celui du juge en chef de la Cour supérieure du Québec, Francois Rolland. Ceci dans le cadre de sa performance internationale qui l’amènera dans différents pays autour du monde où il peindra en excréments les portraits des juges du Québec.
http://www.youtube.com/watch?v=xX2pGFUKbSs
Pourquoi :
Suite à l’exécution d’une œuvre en mars 2013 où figure le portrait en excréments d’une juge de la Cour supérieure du Québec, Claudine Roy, l’artiste-peintre et Directeur général de l’École des Beaux-arts de Montréal Artus, Nikolai Kupriakov, a été réprimé par la police du Québec et poussé à s’exiler à l’étranger. (Voir le communiqué du 17 décembre 2013 : http://www.kupriakov.com/index.php?id=51 )
La juge en question a approuvé entre autres dans son jugement une politique discriminatoire d’intégration des arts à l’architecture du Ministère de la Culture du Québec qui vise à favoriser une poignée d’artistes au détriment de la majorité de la communauté artistique.
La persécution arbitraire de l’artiste par la police démontre une inquiétante détérioration des droits de la personne au Québec. En effet, malgré et faisant fi de l’existence de la Charte canadienne des droits et libertés, les autorités judiciaire et policière québécoises se donnent le pouvoir de réprimer un artiste uniquement parce qu’il a créé une œuvre qui ne leur plait pas!
Les corps policiers et les autorités judiciaires ont été créés pour faire respecter la loi, mais au Québec, ils ne la respectent pas eux-mêmes. Dans un tel cas, ont-ils encore de la crédibilité?
L’artiste Nikolai Kupriakov continuera de produire les portraits des juges du Québec en excréments dans différents pays et capitales européennes, et somme le gouvernement du Canada d’obliger les autorités provinciales à respecter la Charte canadienne des droits et libertés. Le cas échéant, peut-être le temps est-il venu pour le Canada d’arrêter de se faire passer pour un pays de droits et libertés sur la scène mondiale?
Nikolai Kupriakov